installations
urbaines
une interrogation sur notre relation à l’espace et à la réalité,
à la fois physique et spirituelle.
ART AUX NORMES BTP
Olivier Carré a respecté les normes strictes du BTP dans la création de ses œuvres, mais ses installations étaient pourtant illégales, défiant les règlements de l’espace public. Cette contradiction entre la conformité aux normes et l’aspect subversif de ses œuvres met en lumière la dualité, non pas qui l’habite, mais plutôt dont il se sert pour illustrer les paradoxes de ce monde.
Ses œuvres défiant les conventions de l’espace public intègrent des matériaux lourds, mais paradoxalement, certaines ont disparu en un clin d’œil, comme son installation à La Défense, symbolisant cette fusion entre la solidité et l’éphémère.
Ses sculptures sont un jeu subtil entre la solidité des matériaux et la fugacité des émotions, une métaphore de l’impermanence de la vie humaine, qui est ancrée dans l’évolution, tout en cherchant à se figer dans la durabilité, une invitation à réfléchir sur la fragilité de nos fondements.
PARIS LA DÉFENSE
Le 28 Février 1989, Olivier Carré a créé une installation monumentale d’une tonne à La Défense, alliant force et fragilité. Cette œuvre, bien que conforme aux normes du BTP, a été enlevée en une nuit par les autorités. En réponse, Carré a marqué le sol d’une éclaboussure de peinture rouge, symbolisant le « meurtre » de son art. Ce geste souligne la dualité entre la durabilité matérielle de l’œuvre et son caractère éphémère, arrachée de son espace public.
PARIS LA DÉFENSE
Le 28 Février 1989, Olivier Carré a créé une installation monumentale d’une tonne à La Défense, alliant force et fragilité. Cette œuvre, bien que conforme aux normes du BTP, a été enlevée en une nuit par les autorités. En réponse, Carré a marqué le sol d’une éclaboussure de peinture rouge, symbolisant le « meurtre » de son art. Ce geste souligne la dualité entre la durabilité matérielle de l’œuvre et son caractère éphémère, arrachée de son espace public.
PARIS QUAIS DE SEINE
Olivier Carré a installé ce tableau en béton sur les quais de la Seine, intégrant son art dans un environnement urbain brut. Cette œuvre, placée sur un un mur de soutien du Pont Solférino, marie l’aspect solide et imposant du matériau avec un style artistique raffiné et abstrait, créant une tension visuelle. Le tableau, dans des tons sombres et des lignes géométriques vives, se distingue par son contraste avec le mur de soutènement sobre et austère.
Le béton, souvent perçu comme froid et rigide, est ici élevé au rang de support artistique, offrant une résonance inédite à l’œuvre. Ce mariage entre la robustesse du béton et la finesse de l’abstraction traduit la dualité chère à Olivier Carré : la coexistence de la permanence matérielle et de la fragilité émotionnelle de l’art, ancrée dans la ville.
Pont de Solférino, circa 1990 – tableau en béton
Ce contraste, entre les gens qui bronzent et profitent de l’air et de l’aire, était exactement ce que voulait Olivier Carré : amener l’art dans l’espace public, là où le public vit.
CHARENTES : SAINT-PALAIS-SUR-MER
L’un des moments les plus audacieux d’Olivier Carré s’est déroulé sur la plage de Saint-Palais-sur-Mer, un site où des vestiges de la Seconde Guerre mondiale étaient laissés en déshérence. L’artiste a choisi ces structures bétonnées, porteuses de mémoire et d’histoire, comme toile de fond pour ses sculptures et une peinture. Ces bunkers, vestiges d’un passé tragique et d’une violence guerrière, étaient un choix délibéré, symbolisant la confrontation entre l’art et l’histoire.
L’idée d’Olivier Carré était de faire vivre ces ruines en les réintégrant dans le champ de l’art. Il a installé ses sculptures sur ces bunkers, créant une fusion entre le passé militaire et l’expression artistique contemporaine. Mais plus que la simple installation, Olivier Carré a décidé de mettre le feu à ces sculptures lors d’une nuit, dans un geste performatif radical. Cette mise en flammes, organisée comme un happening, a ajouté une dimension encore plus forte à ses sculptures : le feu n’était pas simplement un moyen de destruction, mais un élément de transformation et de purification. C’était un acte de renouveau, une manière de faire disparaître les vestiges du passé tout en créant un art éphémère et explosif qui symbolisait la liberté de l’artiste.
En brûlant ses sculptures, il soulignait l’idée de la temporalité de l’art : rien n’est permanent, tout est sujet à transformation, à destruction et à renaissance.
Ce moment de pure alchimie, où la sculpture brûlait dans la nuit, a marqué l’esprit des spectateurs, renforçant l’impact de l’œuvre tout en provoquant une réflexion sur la mémoire et l’oubli.
CHARENTES : St-PALAIS-SUR-MER
L’un des moments les plus audacieux d’Olivier Carré s’est déroulé sur la plage de Saint-Palais-sur-Mer, un site où des vestiges de la Seconde Guerre mondiale étaient laissés en déshérence. L’artiste a choisi ces structures bétonnées, porteuses de mémoire et d’histoire, comme toile de fond pour ses sculptures et une peinture. Ces bunkers, vestiges d’un passé tragique et d’une violence guerrière, étaient un choix délibéré, symbolisant la confrontation entre l’art et l’histoire.
L’idée d’Olivier Carré était de faire vivre ces ruines en les réintégrant dans le champ de l’art. Il a installé ses sculptures sur ces bunkers, créant une fusion entre le passé militaire et l’expression artistique contemporaine. Mais plus que la simple installation, Olivier Carré a décidé de mettre le feu à ces sculptures lors d’une nuit, dans un geste performatif radical. Cette mise en flammes, organisée comme un happening, a ajouté une dimension encore plus forte à ses sculptures : le feu n’était pas simplement un moyen de destruction, mais un élément de transformation et de purification. C’était un acte de renouveau, une manière de faire disparaître les vestiges du passé tout en créant un art éphémère et explosif qui symbolisait la liberté de l’artiste.
En brûlant ses sculptures, il soulignait l’idée de la temporalité de l’art : rien n’est permanent, tout est sujet à transformation, à destruction et à renaissance.
Ce moment de pure alchimie, où la sculpture brûlait dans la nuit, a marqué l’esprit des spectateurs, renforçant l’impact de l’œuvre tout en provoquant une réflexion sur la mémoire et l’oubli.